On trouve principalement sur le marché deux types de pompe à chaleur. La PAC aérothermique et la géothermique. La grande différence entre les deux repose sur la méthode d’extraction de l’énergie ambiante pour chauffer le liquide frigorigène contenu dans la pompe à chaleur. La première va extraire les calories qui sont contenue dans l’air ambiant à l’aide d’un ventilateur, alors que la seconde va utiliser un système de capteurs enfoui dans le sol à faible profondeur sur une grande surface, ou à grande profondeur mais sur une faible surface.

Aérothermie : le choix privilégié des français

La pompe à chaleur qui remporte le plus grand succès, c’est la PAC aérothermique. La principale raison de cet engouement c’est un prix d’achat inférieur à ceux de la géothermie. La raison est assez simple, c’est qu’aucun travaux de forage n’est à entreprendre dans le jardin. Si l’aérothermie est un choix privilégié, il faut bien distinguer les pompes à chaleur air/air et air/eau. La première diffuse la chaleur dans la maison à l’aide d’un système de ventilation, alors que la seconde va utiliser un système de diffusion basse température comme par exemple le mur chauffant ou le plancher chauffant. Ce dernier mode de diffusion permet d’obtenir un rendement bien meilleur que le second, c’est pourquoi les pompes à chaleur air eau sont éligible au crédit d’impôt que propose l’état alors que les systèmes air air ne le sont pas.

Fonctionnement de la PAC aérothermique

Pour fonctionner, la pompe à chaleur aérothermique a besoin d’énergie. C’est dans l’air ambiant extérieur que cette énergie va être puisée à l’aide d’un système de ventilateur en mode aspiration. Ces calories obtenues vont servir à chauffer un liquide caloporteur contenu dans la pompe à chaleur, qui à leur contact va s’évaporer sous forme de gaz. Ce gaz sera alors comprimé par la pompe à chaleur pour monter en température. La chaleur ainsi obtenue est alors transmise dans le logement.

Des économies en perspective

Si la pompe à chaleur aérothermique peut sembler un peu chère à l’achat (comptez jusqu’à dix milles euros pour une pompe à chaleur haut de gamme), elle n’en est pas moins très rentable sur le long terme.  C’est le COP qui va déterminer la performance de la PAC. Plus celui-ci sera élevé, plus celle-ci sera en mesure de fournir de l’énergie gratuite.